
C’est une des plantes médicinales les plus importantes. Originaires du centre des Etats-Unis, trois espèces d’Echinacées médicinales sont employées : Echinacea angustifolia, Echinacea purpurea et Echinacea pallida. Les espèces sauvages étant menacées d’extinction, seules sont utilisées les plantes cultivées, comme Echinacea purpurea en Europe. On la multiplie par semis au printemps ou par division de la racine en hiver.

Le nom d’Echinacée dérive du grec echinos, qui veut dire "hérisson". En effet, le cœur de la fleur, en forme de dôme, évoque cet animal.

Propriétés médicinales :
En médecine amérindienne, les Comanches l’utilisaient comme remède contre les maux de dents et de gorge, tandis que les Sioux l’employaient contre la rage, les morsures de serpent et les états infectieux.
Aujourd’hui, l’Echinacée est recommandée lors d’infections chroniques pour stimuler le système immunitaire face à des agressions bactériennes ou virales à répétition, grippe, rhume, affections respiratoires... Désintoxiquante, elle favorise la transpiration et se révèle un remède efficace contre les allergies, dermatoses, mycoses, herpès et infections urinaires. C’est un bon cicatrisant.
Les préparations pharmaceutiques sont élaborées principalement à partir des racines, mais parfois à partir de la plante entière. Peu consommée sous forme de tisane, se sont principalement la teinture mère (TM) et les gélules de poudre de racines qui sont utilisées.
Attention, la TM est une solution alcoolique, donc pour les enfants, les femmes enceintes et toutes personnes sensibles aux effets de l’alcool, on ne conseillera que les gélules.

Utilisation :
Dans le cas d'une infection des voies respiratoires supérieures (rhume, sinusite, laryngite, etc.), il est important de prendre l'Echinacée dès les premiers signes. Personnellement, je l’associe à la propolis, avec de bons résultats.
De plus en plus, les thérapeutes recommandent une « dose de charge » au cours de la première journée du traitement, soit l’équivalent de 1 g d’Echinacée toutes les deux heures. Diminuer le dosage dès qu’il y a amélioration et poursuivre le traitement jusqu’à ce que les symptômes disparaissent.
Pour favoriser la guérison des blessures et des inflammations de la peau, appliquer chaque jour sur les surfaces atteintes une préparation semi-solide (crème ou onguent) renfermant 15 % de jus des parties aériennes d’E. purpurea.
Conseil important : prendre l'avis de son médecin et n'utiliser les plantes médicinales qu'avec son avis ou celui d’un professionnel de la santé, en respectant les doses et la durée du traitement !
Photos prises le 28 juillet 2004 à Plougastel-Daoulas (29) et le 15 aout 2009 à Chaumont-sur-Loire (41).