jeudi 30 septembre 2010

dimanche 19 septembre 2010

Fleur... de myrtille

Transparence de la fleur de  myrtille.

Myrtille - Vaccinium myrtillus - Ericacées

En l'espace d'environ 3 mois cette petite clochette va se transformer en myrtille, pour le plaisir de nos papilles.

Myrtille - Vaccinium myrtillus - Ericacées
Miam. De bonnes tartes et confitures en perspectives...

On peut aussi récolter les baies et les faire sécher. Riches en antioxydants, la myrtille séchée est utilisée dans les troubles de la vision, notamment sur la cataracte. On fera une décoction pendant 5 minutes avec une cuillerée à soupe de baies sèches par tasse. Laisser infuser 15 minutes et filtrer. 
La myrtille est aussi réputée pour augmenter l'acuité visuelle et la vision nocturne. Savez-vous que durant la seconde guerre mondiale les aviateurs de la Royal Air Force consommaient de grandes quantités de myrtilles pour améliorer leur vision ?














Grâce à ses tanins, la myrtille est aussi un excellent remède contre les diarrhées. La décoction de baies est adoucissante et antiseptique de l'estomac et des intestins. 
On peut également l'avoir dans sa pharmacie familiale sous forme de teinture mère, mais dans ce cas on ne pourra pas en donner aux enfants puisque cette potion est à base d'alcool.



Les feuilles ont elles aussi un intérêt thérapeutique. 

On les utilise,  sous forme de décoction :
  • pour maintenir un excellent tonus veineux et capillaire et prévenir ainsi les troubles de la circulation
  • pour prévenir les infections urinaires
  • en traitement d’appoint dans le diabète non insulino-dépendant. Elles sont hypoglycémiantes.

Photo de fleur prise le 09 mai 2010 à Orbey (68).
Photos de fruits prises  le 3 aout 2010 à Albepierre (15).

Attention, les indications thérapeutiques données sur ce site ne remplacent en aucune façon une consultation médicale qui reste indispensable pour l’établissement d’un diagnostic précis et d’un traitement  adapté. Les indications sont données dans un but de vulgarisation pour permettre aux lecteurs d’appréhender toute la richesse des thérapeutiques naturelles. L’utilisation des indications données se fait sous l’entière responsabilité de l’utilisateur. 

Une fleur...

Une fleur... un fruit !



Ainsi va la vie. Les fleurs se transforment en fruits qui contiennent les graines. Les graines, en germant,  donnent naissance à une nouvelle plante qui à son tour va fleurir.  Chaque étape de cette évolution est porteuse de l'étape suivante. Le flétrissement de la fleur signifie la naissance du fruit. Le pourrissement du fruit amène la libération des graines. La germination de la graine permet à une nouvelle plante de se développer.
Le grand cycle de la Vie est en route et rien ne l'arrête !

Aujourd'hui je commence une nouvelle série : Une fleur... un fruit. Série sous forme de devinette. Je vous proposerai d'abord la photo de la fleur. Et le lendemain, la photo du fruit. Le temps de laisser agir la magie de la métamorphose ;o)

Quels fruits vont donner ces charmantes clochettes ?


Photos prises entre 09 et le 13 mai 2010 à Orbey (68).

mercredi 8 septembre 2010

Réponse

Les tentacules violettes d'hier sont des fleurs d'artichauts.

 Artichaut - Cynara scolymus L. - Astéracées
Photo prise le 20 juillet 2010  dans les jardins du Prieuré Notre-Dame d'Orsan (17).

Je dis bien DES fleurs car l'artichaut appartient à la famille botanique des Astéracées qu'on appelait autrefois famille des Composées. Les fleurs appartenant à cette famille ont pour caractéristiques d'avoir des fleurs réunies en capitule. Chaque tentacule violette est en fait UNE fleur !
On classe la famille des Astéracées en trois groupes selon la forme des fleurs, appelées aussi fleurons.
Chez l'artichaut, chaque fleur du capitule est en forme de tube, il appartient au groupe des Astéracées tubuliflores.

Lorsque les fleurons sont en forme de languettes ou de ligules, les fleurs appartiennent au groupe des Astéracées ligulées. C'est le cas du Pissenlit.


Pissenlit - Taraxacum officinale - Astéracées.
Photo prise le 11 mai 2010  à Orbey (68).
 
Dans le troisième groupe, celui des Astéracées radiées , on trouve deux types de fleurons :  des fleurons ligulés à la périphérie, des fleurons tubulés au centre. C'est le cas de la Marguerite.


Marguerite - Leucanthemum vulgare - Astéracées.
Photo prise le 26 mai 2010  dans la Brenne (36).

mardi 7 septembre 2010

Devinette de septembre

Qu'est ce donc ?


Photo prise le 20 juillet 2010  dans les jardins du Prieuré Notre-Dame d'Orsan (17).

vendredi 3 septembre 2010

Casse-lunette

Encore une petite plante insignifiante à côté de laquelle on passe facilement sans la remarquer…


 Euphraise des prés - Euphrasia officinalis L.  - Scrophulariacées.

Peut-être la connaissez-vous sous son nom vernaculaire de « Casse-lunette », ceci en référence à ses propriétés ophtalmiques. On la nomme aussi « Herbe aux myopes » ou « Délice des yeux »…


L’euphraise a des propriétés anti-inflammatoires à tropisme ophtalmologique : elle est particulièrement efficace pour soulager les larmoiements qui accompagnent les rhumes des foins et les conjonctivites.


On prépare une décoction de sommités fleuries, récoltées en début de floraison, en mettant une cuillerée à soupe de plante pour une tasse d’eau froide. Porter à ébullition et laisser l’eau frémir pendant 3 minutes. Filtrer et laisser tiédir. Puis l’utiliser en compresses ou pour en faire des bains d’yeux à l’aide d’une œillère. Mais attention, il faut consommer la préparation dans la journée ! 
Pour compléter, en cas de rhinites ou rhume des foins, on peut verser une dizaine de gouttes dans chaque narine plusieurs fois par jour, ceci dans le but de décongestionner les sinus et de calmer l’inflammation. 


Et si on n’a pas cette plante à portée de main, tout n’est pas perdu puisqu’on la trouve sous forme de granules homéopathiques qu’on utilise dans les mêmes indications.

D’un point de vue botanique l’Euphraise est une plante annuelle de 10  à 30 cm de haut avec de petites fleurs blanches, veinées de violet, assez discrètes. Mais quelle délicatesse quand on l’observe de près !



Comme pas mal de plantes de la famille des Scrofulariacées, elle est hémiparasite. C’est  à  dire que bien que capable de photosynthèse, elle vit aux crochets d’autres plantes, dont elle se nourrit par l’intermédiaire de ses racines. Notamment, elle pompe l’eau et les sels minéraux sur la plante hôte.

En outre cette plante nous offre une petite note de gaieté de par l’origine de son nom latin  « Euphrasia » qui signifie joie, gaieté. 


On dit que l’allégresse éclate chez celui qui utilise l’Euphraise…

Photos prises le 2 août 2010 à Albepierre (15).