mardi 1 février 2011

Fleur... de Noisette

Noisetier - Corylus avellana L. - Corylacées
Fruit
La petite fleur rouge du précédent message est la fleur femelle du noisetier. Cette fleur est réduite au minimum : on ne voit que les stigmates rouges qui vont recueillir le pollen des fleurs mâles, les chatons. La floraison étant très précoce, inutile de se mettre en beauté avec une corolle de pétales pour attirer les insectes… C’est le vent qui se charge de la pollinisation.

Noisetier - Corylus avellana L. - Corylacées
Rameau avec fleur femelle

Noisetier - Corylus avellana L. - Corylacées
Chatons mâles
 Cette petite fleur va discrètement donner naissance à une noisette, qu’on appelle aussi « aveline » en référence au nom latin du noisetier : Corylus avellana.

D’un point de vue botanique la noisette est un akène ayant un péricarpe ligneux (la coquille). Ce fruit renferme une seule graine, comestible. Il est protégé avant maturité par une enveloppe verte, l’involucre, très divisée.

La noisette pousse sur les noisetiers qu’on appelle aussi « coudriers ». On les rencontre en lisière de bois, dans les taillis et les haies. Les branches souples du coudrier servent aux sourciers pour détecter la présence de l'eau.


La noisette est un fruit oléagineux dont on extrait une très bonne huile qui a cependant le défaut de rancir très vite. Toujours l’acheter en petite bouteille d’un quart de litre, dans du verre coloré. Et surtout, la conserver dans le frigo et la consommer rapidement. Elle se marie très bien avec les salades de chou rouge et de mâche de l’hiver.

La noisette et donc son huile, est riche en omega 9 intéressant pour lutter contre le mauvais cholestérol. Elle est également riche en vitamine E et B et en fibres. Et apporte beaucoup de sels minéraux dont le cuivre, le fer, le magnésium et le phosphore.

Mais pour croquer la noisette issue de cette fleur et profiter de ses bienfaits, il va falloir attendre fin août… En attendant tapez dans vos réserves d’écureuil ! Si il vous en reste…

Photos prises le 29 janvier 2011 dans le Bois de Vincennes (75) pour les chatons, en juillet 2009 dans la Creuse et le Berry, pour les noisettes. Le rameau "fleuri a été scanné.

4 commentaires:

  1. Mon grand père paternel était sourcier et il utilisait des branches de coudrier pour chercher l'eau dans le sol. C'est mon père qui me l'avait raconté, du temps de son vivant. Lorsque je pratique le land art avec du noisetier, j'ai toujours une pensée pour lui.
    Ton billet m'a fait voyager dans mes souvenirs.
    Belle soirée,

    Roger

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  2. je ne comprend pas comment l'on peut cherché de l'eau avec
    une branche de coudrier.
    si vous pouvée me l'expliqué cela ne sera pas de refus

    merci d'avance

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  3. je vous remercie du fond du Cœur d’avoir répondue a ma question

    PS: c t'es de l'ironie

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  4. David,
    Ce blog est un dédié à la bota et à la phytothérapie. Je donne aussi quelques anecdotes au sujet des plantes. Pour la baguette de coudrier, vous pouvez vous reporter à l'article de Wikipedia :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Sourcier
    Je ne pourrai pas vous en apprendre plus.
    Ensuite, vous avez toute liberté de vous faire votre propre opinion. Nul n'est obligé de croire ;o)

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